Alors que Tokyo est dans tous les esprits, LOOK dévoile son nouveau vélo de piste, prêt à affoler les chronomètres des vélodromes : le T20. Ce bijou de technologie, fruit de 4 ans de R&D conjointe entre tous les acteurs (LOOK, CORIMA, FFC et athlètes), est plus léger (-800g), plus rigide (+25%) et plus aérodynamique (-12%) que la génération précédente. A la vue de ces statistiques et de ces promesses techniques, nous nous sommes posés une question : le T20 est-il le vélo le plus rapide au monde ?
Premiers coureurs à en bénéficier, qui pourrait mieux répondre à cette question que les athlètes de l’équipe de France eux-mêmes ? Nous leur avons posé la question lors de leurs premiers essais officiels au Vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines où toutes les personnes ayant oeuvré au développement de cette nouvelle arme étaient présentes pour une entrée en Piste remarquée.
Dans une ambiance détendue, les athlètes de l’équipe de France et les cadres de la FFC et de la société LOOK se prêtent volontiers au jeu des interviews… les esprits sont cependant tournés vers la piste et, les athlètes comme leur auditoire, on hâte de voir enfin le T20 à l’œuvre.
Il explique : « Aujourd’hui j’ai un sentiment d’aboutissement. L’aboutissement de 4 ans de R&D rendus possible par LOOK et CORIMA, qui forment un complexe industriel français unique. »
Federico Musi (Président de LOOK Cycle) prend à son tour la parole :
« Si ces performances sont possibles, c’est parce que ce vélo a été conçu par LOOK dans sa globalité, comme un système complet. Chaque composant de ce vélo est fabriqué dans nos usines LOOK et CORIMA, à Nevers et à Loriol. Le développement d’un vélo comme celui-ci prend 4 ans minimum (nos ingénieurs pensent déjà à Paris 2024 !). Depuis 2 ans nous faisons des tests, du développement, des allers-retours avec la FFC et depuis 6 mois, le vélo est sorti et nous faisons les derniers ajustements. Aujourd’hui, quand on le voit rouler, là, sur la piste, c’est énormément de fierté.
La performance d’un vélo, c’est un équilibre entre le poids, la rigidité, l’ergonomie et l’aérodynamique. Ces 4 critères ont été optimisés avec le T20 : combinés, ils permettent de gagner l’équivalent d’une longueur de vélo sur un sprint de 200m à 70km/h !
C’est aujourd’hui probablement le meilleur vélo au monde. Nous avons d’ailleurs 3 mois de délais de livraison et plusieurs grandes fédérations, comme la Chine et la Russie nous l’on déjà commandé. C’est un vélo conçu pour battre des records du monde.
Il est désormais temps de laisser parler la piste. »
Le T20 est propulsé sur les 250 mètres de la piste de Saint-Quentin en Yvelines et encaisse près de 2 000 watts.
« En à peine quelques semaines, j’ai battu tous mes records. »
« J’ai roulé sur le T20 pour la première fois en novembre. Dès que je suis monté dessus, j’ai eu des sensations de rigidité et de légèreté. C’est paradoxal, car normalement les deux ne vont pas ensemble…d’ailleurs, j’ai tout de suite battu mes records. Je n’ai jamais été aussi vite, donc pour moi, oui le T20 est le plus rapide ! La visite de l’usine m’a marquée : on est tous les jours sur notre vélo, c’est important de savoir d’où il vient. Ce qui m’a impressionné, c’est tout le cheminement nécessaire pour arriver à un vélo. Lorsqu’on le reçoit, qu’il est déjà monté, on ne s’imagine pas tout le travail qu’il y a derrière. On s’imagine des grosses machines et en fait, on rencontre des gens qui font ça à la main à Nevers… j’y pense à chaque fois que je monte dessus. »
Grégory Baugé : « C’est la première fois que je me sens aussi léger sur un vélo… alors que je fais plutôt partie des poids lourds ! (rires) J’ai ressenti de la fluidité dès que je suis monté dessus. J’ai apprécié que nous soyons écoutés, notamment sur la géométrie. Tout ce travail est payant, y’a pas photo. »
« Quand on sait qu’il y a plus de 60h de travail sur un cadre, on le regarde différemment. »
« Au départ, c’était bizarre, notamment car ce vélo est plus long et beaucoup plus rigide. Mais rapidement, j’ai pris mes marques et après quelques semaines je suis bien installée et je ne changerai pour rien au monde ! J’ai apprécié de pouvoir visiter l’usine LOOK à Nevers. C’était la première fois que j’allais dans une usine de fabrication de vélos. Ça m’a fait plaisir de rencontrer les ouvriers et les ouvrières qui fabriquent nos vélos. Quand on sait qu’il y a plus de 60h de travail sur un cadre, on le regarde différemment. »
Cyrille Perrin (mécanicien de l’équipe de France) : « Nous avons fait beaucoup d’essais et de travail avec LOOK. »
« Le T20, cela fait 2 ans que l’on travaille dessus. D’abord il est arrivé avec une nouvelle géométrie pour l’avant, puis pour l’arrière. Cela a été progressif. Nous avons fait beaucoup d’essais et de travail avec LOOK. C’est une chance d’avoir l’usine LOOK à Nevers, c’est ce qui nous permet de participer au développement. C’est le vélo le plus rapide que LOOK ait jamais conçu, je n’en doute pas. »
« Beaucoup plus réactif dans les relances »
« C’est un vélo beaucoup plus réactif dans les relances grâce à sa légèreté et sa rigidité. Pour que ce soit le vélo le plus rapide du monde, il faut cependant qu’il y ait les coureurs les plus forts du monde dessus… j’espère que ce sera le cas aux Jeux ! En tout cas, il est bien parti pour affoler les chronos. »
Réponse en août à Tokyo…